Les troubles alimentaires sont des désordres complexes caractérisés par une perturbation des attitudes et du comportement alimentaire, qui entravent le bien-être psychologique et la santé des personnes. Les troubles alimentaires peuvent se manifester sous diverses formes et intensités.
Le Diagnostic and statistical manual of mental disorder-V (DSM-5TM) de l’American Psychiatric Association (APA, 2013) reconnait huit diagnostics à la grande catégorie des troubles de l’alimentation et des troubles des conduites alimentaires (TCA) (ang. Feeding and Eating Disorders):
Il est toutefois important de retenir qu’il n’est pas nécessaire de rencontrer l’ensemble des critères diagnostiques pour considérer un soutien professionnel. Les troubles alimentaires non traités ont tendance à persister [1, 2] et à s’aggraver avec le temps [3, 4]. Ils peuvent avoir de sérieuses répercussions physiques, psychologiques et sociales.
Le type restrictif s’impose lorsqu’au cours des trois derniers mois, la personne n’a pas eu recours à des épisodes récurrents de crises de boulimie ou à des comportements purgatifs (ex. : vomissements provoqués, prise de laxatifs, diurétiques ou des lavements). La perte de poids est donc principalement le résultat d’une restriction alimentaire, d’un jeûne ou d’une pratique excessive d’exercice physique.
L’autre type, avec crises de boulimie/vomissements ou prise de purgatifs, s’impose lorsqu’au cours des trois derniers mois, la personne a eu recours à des épisodes récurrents de crises de boulimie ou à des comportements purgatifs.
Il est essentiel de souligner que ces deux dernières catégories ne sont pas une indication d’un trouble moins sévère. Il s’agit de catégories qui présentent une différente configuration de symptômes. Lorsqu’un comportement ou une attitude alimentaire gêne le fonctionnement ou le bien-être psychologique, il peut justifier un traitement.